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JOSEPH COTTON Joseph Cotton est l’un des deejays jamaïcains les plus appréciés du public français.

Tchico Tchicaya

Parcours artistique

Les débuts

Tchico Tchicaya commence sa carrière musicale en 1969 au sein de l’orchestre Manta Lokoka de Pointe-Noire1. Il y est dirigé par le saxophoniste Paul Ngombe alias « Pincky ». Tchico se distingue en étant l’auteur de deux chansons; Theresa-Rina et Santa-Maguy, riches en harmonies vocales.

L’épopée  » Bantou de la capitale « 

Tchico Tchicaya se fait remarquer par Nino Malapet et Jean Serge Essous, deux pilliers de la musique congolaise.
Entre 1972 et 1974, il rejoint Les Bantous de la capitale, orchestre phare du pays pendant cette période. Il est l’un des chanteurs solistes qui renforcent le groupe, suite au départ des artistes Celestin Nkouka Celio, Pamélo Mounka et Côme Mountouari dit Kosmos, partis former l’orchestre Le Peuple du trio CEPAKOS2note 2
Tchico compose Isabelle mwana ya Kin3, un opus qui va le révéler au grand public.
L’aventure se poursuit jusqu’en 1976.

L’afrobeat

Entre 1976 et 1979, il s’installe au Nigeria et s’inspire des rythmes de l’Afrobeat. Il y enregistre quatre albums et prend le surnom de  » Golden voice  » (« La voix d’or » ) ou « Le rossignol de Pointe-Noire ».
Son best seller Mamy-Rosa, vendu à plus de 800 000 exemplaires, lui permet de décrocher son premier disque d’or. En 1977, il enchaîne avec From Congo to Nigeria, recevant dans la foulée son second disque d’or.
En 1981, bien qu’adulé au Nigeria, Tchico préfère s’envoler pour Abidjan, la capitale ivoirienne.

Abidjan

A Abidjan, Tchico enregistre l’album « L’heure a sonné Régina », et obtient son troisième disque d’or. Devenu une figure mondaine de la capitale, il côtoie les têtes d’affiche de cette époque : François Lougah, Mory Kanté, Salif Keita, Ernesto Djédjé, Amédée Pierre, Albert Doh, Bailly Spinto, Aïcha Koné.
Pendant la même période, il forme un duo avec son compère Mavoungou Lolo Lolitta et sortent en 1981 Jeannot, où est le sérieux ?4,5, devenu depuis un classique de tous les temps6. En effet, cette chanson sera consacrée meilleure chanson de l’année 1982 et numéro un aux hit-parades des radios et télévision d’Afrique de l’Ouest.

Paris

En 1983, il s’installe à Paris, inaugurant, bien avant les autres, cette quête des artistes congolais pour l’enrichissement des sonorités venues d’ailleurs.
En effet, souhaitant donner à sa carrière une dimension beaucoup plus internationale, Tchico et son ami et guitariste soliste, le regretté, Denis Loubassou, jettent leur dévolu sur la capitale française.
Tchico enregistre auprès de plusieurs maisons de disques avec son groupe musical, qui a changé de nom au fil du temps (African Kings, Afro Festival, Ponton la Belle & Lolo Lolita, Les Evadés de Ponton la Bellenote 3 ou encore Les Officiers de la musique africaine, Kilimandjaro, Soukouss Machine).
Les titres : « Soukous machine », « Cocktail tropical » et « Ambiance à Paris » enflamment les pistes de danse.
Dans les années 1990, son étoile est l’une des plus brillantes du style musical Soukous, avec comme pairs Kanda Bongo Man, Aurlus Mabélé, Pepe Kalle leader de l’Empire Bakouba, Diblo Dibala.
Tchico Tchicaya a conçu son style unique, en mélangeant harmonieusement la Rumba congolaise, la salsa cubaine et les influences caraïbéennes7.

L’Australie

De 1999 à 2005, il s’installe en Australie, où il fonde le groupe Warako Musica avec le chanteur Passi-Jo8. En 2001, le groupe comprenait les chanteurs et danseurs Leona Chisala et Patrice Lumumba, le percussionniste Aho Lowani, le batteur Robbie Avenaim, le claviériste Michael Havir, le guitariste rythmique Jim Swanston et le bassiste Conrad Henderson9,10,11.
En 2000, Warako Musica est auréolé du Prix du Meilleur orchestre de scène de l’Australie (” Australia Best Live Music Awards ”)12,13.

De nos jours

De retour en France, il est actuellement le leader de la formation “Maya-Maya Musica14, se produisant dans des salles plus intimistes telles qu’en , « l’Univers des Artistes » à Romainville, en région parisienne12.
Enrichi à travers toutes ses pérégrinations dans les différentes contrées du globe (Afrique, Europe, Caraïbes, Océanie), Tchico Tchicaya s’est entouré de talents de la nouvelle génération dans le but de péréniser, la musique congolaise dans le respect et l’esprit des traditions Bantous du Congo12,13.
Tchico chante et compose en plusieurs langues : lingala, kikongo, français, anglais, espagnol, sango, swahili, vili, sa langue maternelle15 et lari.
Les mélodies ancestrales et folkloriques, ainsi que les danses proposées par “Maya-Maya Musica” sont : la rumba congolaise, le zébola, le wara, le kiburikiri, le kingoli, l’ekongo, ankiera ntsie, chinkdinda, Kebe kebe, mbouanda dipoupa, elele ndzoro, tchikumbi, nzobi, olée, mondo, lènguèguè, egnongo, yekeyeke13.
Pour la rumba, Maya-Maya Musica s’est inspiré des trois courants majeurs à la base de la renommée de ce genre musical : les orchestres African-Jazz, Bantous de la capitale et le TP OK Jazz de Franco Luambo15.
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